L’Histoire du vignoble du Languedoc débute avec les Grecs qui introduisirent la vigne au Vème siècle avant J.C. Mais c’est sous l’impulsion des Romains que le vignoble prend réellement son envol. Et depuis cette époque, le vin joue un rôle très important dans l’économie régionale.
Le vignoble languedocien s’étend depuis Nîmes jusqu’aux portes de l’Espagne, principalement sur trois départements, l’Aude, le Gard et l’Hérault. Il s’étire désormais jusque vers les Pyrénées-Orientales avec la nouvelle aire de l’appellation régionale AOC Languedoc créée en 2007 et qui couvre les deux régions du Languedoc et du Roussillon.
C’est là que l’on trouve les 18 Appellations d’Origine Protégée qui totalisent une surface de 40 000 hectares. Le résultat, c’est que l’on y rencontre une grande diversité de terroirs, avec, pour chacun d’eux, des sols, des climats et des cépages divers. Les contrastes sont très importants entre les rigueurs des contreforts des Pyrénées et du Massif Central et les douceurs des rives de la Méditerranée.
En bordure de mer, les sols sont plutôt sablonneux, calcaire ou encore argileux. A la naissance des petites crêtes et vallées, ils sont alors schisteux avec de vastes terrasses de cailloux roulés. Le climat y est généralement méditerranéen mais plus on s’enfonce dans les terres, plus il peut adopter des caractéristiques océaniques. Les cépages du vignoble du Languedoc sont également très diversifiés.
Si les plus renommés que sont la Syrah, le Grenache, le Mourvèdre, le Carignan et le Cinsault représentent la majeure partie du vignoble, on en trouve d’autres moins connus et pour certains typiquement locaux (Cot, Malbec, LladonerPelut, Rolle…). Il n’existe donc pas un mais plusieurs terroirs. Sans compter que les 30 dernières années ont vu la restructuration profonde du vignoble pour le développement de vins de qualité supérieure, une meilleure adaptation des cépages traditionnels, la caractérisation des terroirs et une vinification maîtrisée.